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28 septembre 2014

La rando cyclo la Dromoise

Il y a encore trois semaines, elle n’était pas au programme. Mais sous la pression de mon cousin Stéphane et de mon pote David (alias mobylette), j’ai fini par céder et je me suis inscrit sur le 120 km de la rando cyclo la Dromoise à Die.

Au programme 120 km (distance que je n’ai pas fait cette saison), et surtout la première ascension passe par le col de Pennes (c’est sûrement l’une des plus dure du coin). Alors, je ne vous explique pas dans quel état de stress je suis à la veille du départ.

Dimanche 28 septembre 6h30 le réveil sonne et paradoxalement j’ai plutôt très bien dormi !!! Un bon petit dèj plus tard, à 7h30 le cousin passe me prendre. Nous retrouvons David, Thierry son collègue de boulot et Guy et ses deux fistons.

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8h40, nous sommes en place sur la ligne de départ et le soleil commence à pointer son nez ce qui réchauffe l’atmosphère… 9h00 c’est le grand départ, mais il nous faut quelques minutes avant de pouvoir vraiment prendre de la vitesse. En effet nous sommes presque 2000 à prendre la route sur des parcours de 60, 120 et 140 km !!!

Après 10 km sur la route nationale de la Vallée de Drôme, nous bifurquons sur la droite direction Barnave. Ensuite c’est sur la gauche que ça tourne pour affronter les premiers kilomètres du Col de Pennes. 11 Km qui se passent finalement plutôt pas mal, je peux même dire que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de si bonnes jambes. Mon cousin Stéphane m’attend que depuis quelques minutes au sommet du Col. Nous nous lançons donc dans la descente ensemble. J’ouvre la route et c’est super grisant de rouler à fond. Bon il faut quand même être prudent car nous alternons entre des zones au soleil et d’autres à l’ombre un peu plus humide. A Aucelon, nous faisons une pause ravito et puis c’est reparti pour de la descente, jusqu’à récupérer la route qui monte à St Nazaire le désert. Le Col de Tavard passe tranquille et c’est une nouvelle pause ravito à St Nazaire.

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Nous quittons le village pour entamer la montée du Col de Guillens puis celui des Roustans avec une pause ravito à la sortie de Volvent. Mais je ne m’attarde pas trop pour ne pas me refroidir. Les jambes sont encore bonnes, je suis confiant pour la fin du parcours : ça va le faire !!!

Au col des Roustans, nous basculons avec David, Clément et Thierry à la poursuite de mon cousin. Je mène la danse pendant 80% de cette descente, mais quand nous arrivons à la Motte Chalancon, Stéph est déjà depuis quelques minutes. Une nouvelle fois la pause est courte et nous prenons la direction de la dernière ascension significative du parcours avec la Col de Prémol et le village de Jonchères. Mais avant ça c’est une long faux plat avec vent de face au début. Je commence à sentir la fatigue et j’ai du mal à suivre le groupe. Gentiment mon cousin se met devant moi histoire de me couper du vent. Après quelques kilomètres, nous nous faisons doubler par un groupe d’une dizaine de coureurs, j’en profite pour me caler dans les roues et d’un coup ça va bien mieux. Nous revenons même sur David et Thierry. Mais au bout d’un moment, le gars qui mène devant demande aux autres de passer mais comme personnes ne se décident, je prends les devants mais résultat avec mon cousin dans la roue, le groupe s’éparpille. Ensuite c’est la première partie de l’ascension du col de Prémol et là ça pique… Mais je vois que c’est pareil pour tout le monde !!!

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Ensuite un petit replat jusqu’à Bellegarde avec une petite pause ravito. Et c’est 2,5 km de montée pour atteindre le Col de Prémol. Là aussi c’est dure !!! Ensuite, je bascule pour une courte descente et la dernière grosse rampe de la journée avec la remontée sur jonchère. Je suis seul depuis un petit moment et je bascule dans la dernière descente très sinueuse avec 14 lacets. Je me lâche autant que la prudence peut me le permettre dans l’espoir de revoir mes compères mais rien y fait. Et même les grandes lignes droites de Poyol négociées à plus de 55 km/h ne me permettre pas de rentrer.

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On récupère la grande route direction Luc en Diois et le moindre faux plat montant fait chuter mon compteur de manière dramatique, je ne suis pas loin de la rupture. Je saute même le dernier ravito (il reste moins de 20 km) car j’ai peur de m’arrêter de ne plus pouvoir repartir. Résultat je passe devant toute l’équipe qui aura tôt fait de me reprendre et de me faire péter dans le dernier coup de cul avant Menglon. Ensuite c’est gaz sur 10 km à 45 de moyenne, au prix de cet effort, je reviens sur Thierry mais hélas les deux énervés que sont David et Stéphane sont en train de se faire un final à bloque, même Clément ne peut pas suivre.

Voilà 119 km, 1800 D+ et 5h30 (temps de roulage), j’ai terminé ma première Dromoise. Je suis rincé, il temps de rejoindre la zone du podium où nous attend un plateau repas bien agréable après autant d’efforts.

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Commentaires
L
J'avais le 1304
L
quel dossard tu avais ?
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